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I'm a news headline

Dimanche 1er mars

Les fachos ont mis les morts à table
et toi et moi à ce banquet de fantômes
nous mastiquons notre attente
vivants parmi les ombres

 

Nous mastiquons
de nos mandibules félines
la viande recuite des vieux tsars

Nous nous couchons
sous la caresse 
des bêtes qui firent notre dernier repas de leurs peaux

Nous croisons le fer de nos jambes délicates
dans un idéal qui n'espère rien

Des chairs anciennes traversent par vague notre lit
et leurs odeurs maléfiques
coulent emportées par nos sueurs

Le temps ondulant
nous baise d'un large sourire
que nous partageons

Baignés d'ensemble étroite connivence
toute distance réduite
tout rêve aboli
le nothing
de nos langues en suspens
ça ou rien
et plutôt rien

Et notre silence fit grand bruit
dans ce pugilat de prophètes.

AUTOMNE

Mercredi 25 février 2015

Automne

 

Voici venir l’automne
Pas si monotone
Il va nous ouvrir sa panoplie de couleurs
Est-ce que mon cœur 
S’ouvrira à ton cœur ?

Tous droits réservés à Edilivre et Marie-line Bonnevalle
Petit extrait de "Notre particulier amour"

J’ai vraiment aimé

Tu ne peux plus parler 
Encore moins rigoler
Trop fatiguée
Tu ne peux plus avancer
Collent tes pieds 
Va t’en te reposer !
Quand tu as trop pleuré
Tu ne peux même plus t’écouter 
Prends ton oreiller 
Va t’en sommeiller ! 
S’il venait un jour
Où je ne pourrais plus me réveiller
Sache mon amour
Que j’ai vraiment aimé !!!

Tous droits réservés à Marie-line Bonnevalle et les Editions Edilivre
Unautre extrait de "Notre particulier amour "

QUESTION

Mercredi 25 février 2015

QUESTION

 

 

La question, je me la poserai toujours.
Mes poèmes suffisent-ils pour parler d’amour ?
C’est quand je suis loin des personnes
Que mon cœur raisonne.
Et me rends compte
Qu’en fin de compte
Combien je les aime
Ceux que j’aime.

 

 

Tous droits réservés à Marie-line Bonnevalle et Edilivre

MES CRIS

Dimanche 22 février 2015

Mes cris le 22 02 2015

 

Mes cris et mes éclats de voix 
A présent ne sont que murmures
Ma faiblesse, je ne la sens plus
Elle s’est bien installée en moi

 

Il ne me reste que mes mots
Et mes cauchemars présents
Qui hantent ainsi mes nuits 
D’une violence sans oubli

Bruits dans mon cœur, il éclate 
Il va cesser bientôt de battre 
Ne me laissant aucune envies
Car elles viennent de partir

Ce monde qui est autour de moi
Faux, il ne m’inspire pas non plus
Même les yeux grands ouverts
Je ne vois plus rien devant là

Je voudrais voir la lumière
Juste un instant quelle m’éclaire
Hélas! Tout ce que j’aperçois
C’est les ombres dans le noir

Ma raison elle n’est plus là
Et maintenant tout me fait peur
L’attente avant la fuite
Elle qui avance à grand pas

Il y en aura des semblants
Mais aussi des peut-être
Qui s’ouvrirait devant moi
Dans la prison de mon être

C’est une fin qui semble belle
Et elle sera ma préférence
J’arriverai à sortir de l’enfer
Me laissant mourir lentement

 

Claude le 22 02 2015

VOIR ET ENTENDRE CE QU'EST CETTE VIE

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Voir et entendre ce qu’est cette vie le 21 02 2015

 

S’inventer d’innombrables symboles
En se créant de fabuleuses images
Pour calmer ainsi toutes les rages
En s’en servant comme des oboles

 

Dans le confort ouaté d’un petit cocon
Où plus rien autour ne vient toucher
Pour un mince bonheur monnayer
Pensant que tout guérira avec un don

Dans ce monde ou tout semble parfait
Pour certains cela n’a pas d’importance
Puisqu’ils ne vivent pas la souffrance
Possédant pour eux seul les bienfaits

Que ce soit d’aujourd’hui ou bien hier 
Dans ces lieux ou règne la désespérance
Parcourant les chemins de l’errance
Ces êtres ne sont pas mieux que naguère

Jardin d’Eden ou triste paradis artificiel
Où d’autres s’égosillent de promesses
L’appât du gain fait fuir les tendresses
Enfouis l’amour ne laissant que le fiel

Au fil des jours sombres, des nuits noires
Des êtres qui dérivent et maintenant divague
Loin des rives aux flots difformes des vagues
Ce ne sont pas eux qui referont l’histoire

Aux desseins des ogres tout est démesurer
Continuant de suivre cet interminable chemin
Éliminant des pauvres hères chaque matin
En se moquant et en riant de ces déracinés

Tous se cachent dans de petites enclaves
Se partageant les richesses de ce monde
Restant aveugle devant ce malheur immonde
Les prendre simplement comme des esclaves

Labeur forcer qui n’apporte que des miettes
Sans maugréer un mot, sans un petit murmure
Ceux qui aboient sont maintenant collés aux murs
Même avec des prières seront encore en diète

Prés des murs sombres, du vent tourbillonnant
Les ombres rampent s’étirent au loin grotesque
La faim, la soif les a rendus presque squelette
Ils marchent lentement avant d’être des mourants

Suivant les traces qui semblent être le destin
Sans savoir qui les aimera dans leur détresse
Mais les espoirs sont vains de leur tristesse
Car ils n’ont pas droit au reste des festins

Dans le fond des mémoires il n’y a que le vide
Plus aucun souvenir pour de tendres pensées
Essayer de trouver un mince espoir et rêver
Pour cette vie sans vie ou d’autres sont avides

Aux regards de leurs yeux fixer vers le ciel
Dans ces mondes aux confins des éternités
Espace où est la toile faite de lumière tamisée
D’un univers devant eux devenu superficiel

Au-delà des esprits ou la raison n’existe plus
Ils passent leur temps à vouloir comprendre
Ce qui les a amenés dans ce labyrinthe des ombres
D’un passé qui les suit sans avoir été reconnu

 

Claude le 21 02 2015

A LA RECHERCHE DE SOI

Mardi 17 février 2015

A LA RECHERCHE DE SOI

 

 

échets de ratures foetales,

semés dans mon cerveau,
fêlés et fêlures natales,
remontés de caniveaux.

 

Longue errance
Dans les silences 
niés de ma mémoire,
cherche à voir l'évidence,
briser le miroir.

Bruits de déchirures banales,
fruits de mon incognito,
pensées d'un genre acéphale,
d'un relent de berceau.

Cohérences dans les absences 
Fécondées de mes tiroirs, 
retourne, sélectionne, recense
mes charbons dans le noir.

Evolution en mode digital,
entraîne mon fardeau,
accepte d'affronter mes dédales,
de casser mes barreaux.

En révolution cérébrale 
reforme le réseau,
en mes péripéties fluviales
reprend le ruisseau.

 

 

Anne-Laure FANDELFES

ESPOIR

Samedi 14 février 2015

L'espoir s'obstine

Quand bien même les statues exsuderaient du sang
Quand bien même la toile gommerait sa peinture
Les livres deviendraient blancs
Les partitions muettes
Les voix aphones

 

Il y aurait un homme pour couper un roseau
Et souffler la première note d'une chanson

Quand bien même il n'y aurait plus 
Une seule marelle pour aller à cloche pied
De la terre au ciel
Quand bien même les ballons et les billes
Resteraient cloués au sol

Il y aurait un enfant pour lancer un caillou
Et faire des ronds dans l'eau

Quand bien même la terre refuserait le grain
Plus de farine pour le pain
Plus de raisin gorgé de vin
Ni de prunes éclatées de sucres
Des puits à sec

Il y aurait une femme en qui l'espoir s'obstinerait
Et qui tendrait un sein d'où giclerait le lait
Pour un monde nouveau né

ABIME

Mardi 17 février 2015

ABIMES

 

R- des abîmes de mon cerveau,
Remonte des souvenirs,
Des morceaux, des lambeaux,
Du passé, les déchirures
Ont de l’avenir,
Ça peut macérer pendant des années
Et d’un coup resurgir,
Les blessures de la vie,
Tu dois les accepter,
Tu ne peux pas les fuir.

 

neurones roulés en boule
Au fond d’mon vieux cartable,
Des cauchemars surgissent,
C’est le début du naufrage,
Entre un morceau de réglisse
Et un petit bout de ruban,
Y’a des choses qui brise
Le cœur fragile des enfants,
neurones roulés à terre
Contre mes pieds gelés,
Je piétine et j’enterre
Mes plus beaux souliers,
Je ne veux plus marcher au pas,
J’en ai marre d’avancer,
J’préfère aller chevilles nues,
Même si ça peut déranger.

A bout de souffle et de nerfs,
La mémoire en fusion,
Je tremble et je grelotte,
A en perdre la raison,
Je cours sans d’autre but, 
Que d’attraper le bonheur,
Et d’ ne pas m’ laisser happer,
par vos incessantes peurs, 
A bout d’ souffle, tête dans le sable,
Laissez moi faire l’autruche,
C’est bien plus confortable,
Que de porter vos grosses cruches,
Je hausse les épaules,
Et Je fais demi-tour,
remonte mon col, 
du haut d’ ma tour, vous vois et rigole.

Seule au creux d’une larme,
Je glisse dans mes pensées,
Les mots sont cannibales,
Ils m’ont assassiné,
L’âme pâle, délabrée,
Je souffre en silence,
Vos propos m’abattent,
Mettent mon cœur en errance,
Seul au creux de mes reins,
Un couteau planté,
Comme un mot de la fin
Qui a scellé ma destiné,
Une fissure, une brèche,
Qui, jamais ne se referme,
Une ouverture béante,
Qui, à chaque foi saigne.

Assise au bord de mon lit,
J’écoute le silence,
Me replonge dans mes nuits,
Mes matins de souffrance,
Contemple le charnier,
De mes rêves décédés,
Regarde mes espoirs enfouis
Sous la douleur de mes cris,
Assise au bord de mes doutes,
Les yeux plongés dans le vide,
J’observe mes routes,
Les instants de ma dérive,
Je regarde passer les trains,
Sans en attraper un,
Je suis aux abonnés absents,
Revenez donc demain !!!

 

Anne-Laure FANDELFES

AMOUR

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AMOUR

Ouvre moi la porte de ton cœur, 
conduis moi vers le bonheur,
tourne la clef dans la serrure,
allons respirer cet air si pur,
courons ensemble dans les vallées,
parcourir les champs de blé,
ouvrir de grands chemins,
dans nos propres jardins.

 

Arrachons toutes les broussailles,
qui encombrent notre âme,
déracinons tous ces chardons,
qui obstruent notre vision,
faisons place à nos plus beaux rêves,
pour rendre nos vies plus belles,
nous deux, main dans la main,
créons notre destin.

Laissons couler nos ruisseaux,
Qui purifient tous nos os,
Allons nager dans ces rivières,
Qui nous purifient les artères,
Laissons nous porter par les vents,
Suivons ensemble le courant,
nous conduisant plus loin,
Vers de beaux lendemains.

Promenons nous en été,
même si l'hiver est arrivé,
semons en décembre,
nos souvenirs d'âge tendre,
faisons les re-germer
avant les grandes gelées,
sauvons notre amour,
qu'il dure toujours.

 

 

Anne-Laure FANDELFES

POEME SPECIAL SAINT-VALENTIN

Samedi 14 février 2015

Dès les premières lueurs que le soleil partage
La douceur de tes caresses m’éveille
Je sais alors qu'en sortant de mon sommeil
Commence le rêve véritable: notre voyage!

Le temps d'une étreinte langoureuse et tendre
Au contact de ta peau si chaude, je frémis.
J'occupe tes bras que je ne veux te rendre.
Tu me regardes, telle une enfant, et tu souris.

Le temps vient de se quitter, déjà!
Je me blottis une dernière fois contre ton coeur
Pour m'imprégner de ton odeur,
C'est ma façon de garder un peu de toi.

La journée passe, je te retrouve enfin!
Je sens la chaleur de ton accueil.
Dissipant la cruelle séparation du matin.
Nos lèvres s'assemblent, c'est un baiser que tu cueilles

J'écris ces quelques mots dans notre histoire
Pour construire un livre de nos souvenirs
J'y dépose nos choix, nos colères, nos éclats de rires
Et tout ce en quoi nous voulons croire.

Mon amour sincère te demande ce soir
De me suivre et de prendre ma main.
Avançons ensemble, armés de nos espoirs
Aime-moi encore, toi, mon Valentin!

Ecrit pour la St Valentin 2009,
Valable pour l'éternité...

- Marina Benoit -

 

DANS LE JARDIN DE MES PENSEES

Samedi 21 février 2015

J'aime le silence...

J'aime le silence
Qui fait son entrée
Avec des pas de danse...
J'aime le silence
Où le souffle du vent
Fait bouger à peine
Les feuilles des arbres
J'aime le silence
Où tout s’arrête
Le calme s'installe
Le bruit dédale
J'aime le silence
Invisible mais bien présent
Permettant
De se retrouver
De se ressourcer
J'aime le silence
Parfois, il fait du bruit
Mais si discret, si timide
Que l'on ne l'entend pas venir...

UN PETIT VIEUX

Samedi 21 février 2015

UN PETIT VIEUX

 

Un vieil homme est assis sur le seuil de sa porte,
Sur sa grande maison les volets sont baissés,
Peut-être pour garder la raison qui l’emporte. 
Son visage a les traits désormais délassés.

 

Un reflet de jeunesse illumine en silence
Le cristal de ses yeux fixé vers le bonheur.
Devant lui maintenant, dans sa robe qui danse
Celle qui prend sa main ne le laisse songeur

Ni le soleil couchant sur la mer qui frétille,
Ni la montagne en neige au sommet de son art,
Le petit vieux qui dort sur le seuil qui scintille
A le regard heureux fixé sur nulle part.

 

Christian Hémon

L'UNIVERS

Samedi 21 février 2015

La vision que l'Univers a pour nous est beaucoup plus vaste que tout ce que le mental peut imaginer.


Les ingrédients-clés afin de permettre au mental de faire partie du voyage avec cette plus grande vision nécessite quatre choses.


1. Faire confiance à l'Univers, même lorsque les choses ne se présentent pas exactement comme nous 'pensons' qu'elles le devraient.


2. Laisser partir les détails de comment les choses devraient se manifester dans notre vie, de sorte que nous puissions nous ouvrir à des expériences encore plus grandes.


3. Traiter chaque Être avec qui nous entrons en contact de la façon dont nous aimerions vraiment être traités, oui .... même si ce n'est pas réciproque.


4. Avoir toujours confiance que quelque chose d'incroyable est sur le point de se produire.


Une fois ces quatre ingrédients maîtrisés et intégrés dans notre vie, nous nous apercevrons que l'Univers nous bénit avec plus de tout ce que nous n'aurions jamais pu imaginer pour nous-mêmes.


Love


Emmanuel Dagher

MA TERRE, MA VIE

Samedi 14 février 2015

..MA TERRE, MA VIE...

Je chante l'Espoir comme une Prière,
Pour que cesse de pleurer la Terre !
Que nous retrouvions les justes Valeurs,
Et que nous retournions vers nos Cœurs !
Je lève les mains vers le Ciel,
Pour implorer que le Monde s'éveille,
Qu'il comprenne que l'Esprit de Vie,
N'est autre que l'Amour qui unit !
Je n'ai que mes mots pour le dire,
Mon Cœur qui parfois même soupire,
Regardant avec impuissance se détruire,
Ce que la Terre nous a donné pour Vivre !
Un jour, ne restera que des larmes de tristesse,
Sur les visages des Humains en pleine détresse,
Quand Toi, la Terre, tu auras succombé,
A tout ce qu'on t'a fait subir sans pitié !
Tu auras fait tout ce que tu pouvais,
Pour nous faire comprendre d'arrêter,
De te faire souffrir jour après jour,
Toi qui a tout créé avec tant d'Amour !
Moi, je voudrai être aussi grande que Toi,
Pour pouvoir te prendre dans mes bras,
Et te consoler, te montrer que je suis là,
Que je t'Aime et que je ne t'oublie pas!
Je voudrai te protéger contre mon Cœur,
Et t'éviter de ressentir tant de douleurs !
Mais je ne peux faire cela malheureusement,
Alors, j'écris ces quelques mots en souhaitant,
Que chaque Humain prenne Conscience, 
Que sans Toi, il n'y a plus d'Espérance !
Tu nous auras aidé du mieux que tu peux,
En nous mettant la Réalité devant les yeux !
Mais c'est tout comme si on dilapidait un Précieux Héritage,
Toi, tu nous a fait Confiance, pensant que nous serions sages,
Mais voilà où on en est arrivé aujourd'hui,
On te fait du mal et Toi, en silence, tu subis !
Tu ressens tout ce qu'on te fait endurer,
Car tu Vis aussi, et ça, l'Humain l'a oublié !

Béatrice Molinier émoticône heart Page: Libres Pensées émoticône heart

 

UN JOUR SANS TOI

Samedi 14 février 2015

Un jour sans toi. . .

Un jour sans toi c'est mon sourire qui s'efface
C'est une moitié de mon cœur qui cesse de battre
Si tu n'es pas à mes cotés alors je me laisse abattre
Le mal prend possession de mon âme devenant glace

Une nuit sans toi c'est comme un phare sans lumière
Je t'imagine sans te voir, comme un enfant sans mère
Je t'appelle dans mes rêves cherchant en vain tes bras
L'obscurité de mes tourments me hantent sous mes draps

Chaque seconde loin de toi c'est un manque de tes bras
Une mélodie sans parole comme un sourd qui signe pas
Je perds pied si tu n'es pas à mes cotés pour traverser
Alors rien ne sert d'aller se coucher lasse sous l'oreiller

Emmène moi, prends moi par la main par ton épaule
Montre moi le chemin dans les méandres de ta geôle
Car ma vie est avec toi et non sans toi doux chéri
Je t'aime mon amour, à la vie à la mort mais unis


LilyRose

MIRAGE

Samedi 14 février 2015

MIRAGE

Perdu dans l'illusion
De cette société
Errant tel un vagabond
Égaré dans l'irréalité
Défiant l'obscurité
Afin de m'affirmer
Fuyant cette cage
M'effaçant de l'image
Créant le mirage
D'être un sage
J'écris cette page
Qui avec l'âge
Fera connaître
L'âme de mon être

Christian Towsey
La PLUME Sanschaines
4 juil.1991 t.d.r.

COMPTINE DE LA SAINT-VALENTIN

Samedi 14 février 2015

Comptine de la Saint Valentin

Tu es mon Valentin
Je suis ta Valentine
On va faire des comptines
Pour toutes les copines!

Encore un truc de filles!
Je préfère jouer aux billes!

C'est la Saint Valentin
Espèce de gros malin
Viens, on se prend la main
Et on fait des câlins !

Encore un truc de filles!
Je préfère jouer aux billes!

Tu te souviens peut être
De ta dernière lettre 
Ça tu vas bien l'admettre
Si je peux me permettre?

Je m'appelle pas Valentin
Tu t'appelles pas Valentine

Monsieur admet quand même
Qu'il m'écrit des je t'aime
Qu'il m'envoie des poèmes,
C'est bientôt le centième !

Oui, mais pourquoi ce jour?
Nous deux c'est pour toujours
Jouer aux billes dans la cour
C'est plus important que l'amour!

Encore un truc de garçons !
Eh bien demain, je dirai NON

QUE D'IVRESSE

Samedi 14 février 2015

QUE D'IVRESSE

L'âme sur pause
Le coeur sous presse
Elle se repose
De la tendresse
L'amour en ménopause
Envahis, ma tigresse
Compliquant les choses
La folie sans liesses
Ce quelle me' propose
Est de jouer aux fesses
Ça entre poète et poétesse
C'est de la pure madness
Que d'ivresse
Ça aurait pu être pire
J'aurai pu souffrir

Christian Towsey
La PLUME Sanchaines
12 fev.2015 t.d.r.

EPITAPHE

Samedi 14 février 2015

ÉPITAPHE


Avec un goût amer
Il avance dans le cimetière
Marchant vers l'arrière
Il fixa une pierre
D'où étincelait une lumière
Alors il sut qui était sous terre
Mais juste pour être sûr
Il lisait ces écritures

Ici entra à l'histoire
Un homme et son répertoire
Se nourrissant d'espoir
Il débrouillait le noir
De sa lumière
Qui brille ce soir
Haut dans les airs
Attendant son retour sur terre
Sachant dorénavant quoi faire
Pour accomplir a sa manière
La destruction de la misère

Plus bas, il vit son nom
Comprenant comme de raison
Il s'envolait à l'horizon
Sachant qu' il était en mission

Christian Towsey
La PLUME Sanschaines
jue 3 1991

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COQUILLE VIDE

Samedi 14 février 2015

COQUILLE VIDE

Y a-t-il quelque un qui pourrait me dire ?
S'ils ont croisé une âme perdue
Moi, je ne laie pas vu partir
Et là, je suis pris au dépourvue
Y a-t-il quelque un qui peut m'aider ?
Pis essayer de la spotter
Pour que je puisse la ressaisir
Car sans elle, je suis écarter
Ça serait le fun de la ressentir
Dans cette coquille qui est la mienne
S.V.P.faite qu'elle revienne

Christian Towsey
La PLUME Sanschaines
12 fev.2015 t.d.r.

FAIS MOI SOURIRE

Samedi 14 février 2015

FAIT MOI SOURIRE

Je sais, je ne suis pas toujours facile à suivre
Mais faites, vous en pas, je n'y arrive pas moi-même
Je passe mon temps à me poursuivre
Et souvent ça me cause des problèmes
Surtout quand je m'enfarge dans mes traces
Que je me relève avec un air blème
Perdant le sourire, perdant la face
Tel un hobo ou un bohème
Ou chez eux il n'y a pas sa place
Là ou il étouffe sans oxygène
Ou il respire la disgrâce
Comment survivre par l'équilibre
Quand tout est si débalancé
Qu'il n'y a pu personne qui a un sourire
Un simple clin d'œil pour te saluer
Alors est-ce moi qui perds la tête
C'est tu moi qui broie du noir
Ou si le monde a tout l'air bête
Mais moi, je souris et je garde espoir
Je me dis qu'a force de m'enfarger
Y a bien quelqu'un qui va vouloir
Me tendre la main pour me relever
Et ce jour-là, il y aura de l'espoir
Un beau sourire de l'humanité
Fait moi sourire
dit moi bonjour
Fait moi sourire
C'est a ton tour

Christian Towsey
La PLUME Sanschaines
13 fev. 2015 t.d.r.

MON VALENTIN

Samedi 14 février 2015

Mon amour chéri;

 

Qu'aurais-je voulu dans ce st.Valentin,


Me trouver entièrement caressée de tes mains,


Me couvrir le corps de leur douceur du satin,


Cet effleurage soyeux m'est le plus beau fond du teint.


Je me mire dans tes regards qui m'apportent très loin.


Au-delà de la Terre,au-delà de mes maux et mes chagrins.


Sur notre paradis qui unifie à l'infini nos destins.


Où le grand bonheur s'installe dans tous les coins.


Où nos passions se dessinent dans des bels alexandrins.


Où nos ébats se figurent splendidement par des quatrains.


Un chant éternel d'amour aux myriades des refrains.


Une aubade toujours renouvelante sans jamais prendre sa fin.


Pourquoi le tournant de la vie est atrocement malin,


Me privant de me régaler des délices d'un tel festin?!


Me livrant à la nostalgie maladive faute de tes câlins?! 

Nédisis
Tous droits réservés

LA PUISSANCE DE L'INSTINCT

Dimanche 08 février 2015

La puissance de l’instinct

Rien d’autre à faire qu’obéir
Juste pour se sentir vivre
Accepter dans un sourire
Ce que l’amour nous délivre

Garder au cœur, l’espérance
Que l’amour berce nos années
Se dire que c’est une chance
De partager et de donner

Nos instincts sont la puissance
Qui s’expriment dans tous nos choix
Et même dans nos pires errances
C’est l’amour qui dicte ses lois

Lorsqu’en nous, brûle la passion
Nous vibrons sur ce rythme-là
Celui de la chaude émotion
Qui nous met dans tous nos états

C’est corps et âme à l’unisson
Que nous cherchons à ne faire qu’un
Et c’est dans cette folle moisson
Que tu t’endors là sur mon sein

Mais nos cœurs sondent le mystère
De l’amour inondant nos âmes
Quand il suffit de laisser faire
Ce doux lien qui nous désarme.

A toi que j’aime plus que tout
Mon garde-fou ma tendre source
Je suis à toi je te l’avoue
Dans cet amour qui suit sa course

Régina Augusto Châteauroux.
Tous droits @ réservés.

DESIR VOLCANIQUE

Mardi 10 février 2015

Désir volcanique !

Tes mains s'introduisent sous les draps de l'envie
Ce moment troublant où mes doigts s'enflamment
Quand tout contre moi ses plaintes torrides
Mon corps électrise et crépite les fluides

Le miroir de mon âme incandescente étincelle 
N'est plus le maître de mon enveloppe corporelle
Une température presque brûlante me foudroie
Je vais me laisser désirer simplement par toi

J'aimerais te faire languir d'amour 
Pour que sois plus fort le feu qui brûle en toi
De céder à cette attrait qui m 'enceinte
Mais je ne peux pas face à cette étreinte

Cette étreinte partira,
Alors l'espace la sensualité prendra
Nos deux êtres se lient
Pour des instants de parfaite symphonie,

Ces instants dont on voudrait qu'il dure
Les moments partagés avec toi se perdurent
Tu me fais partir dans les cieux
Cette féerie qu'en nous sommes deux

Qui nous absorbe pour ne devenir qu'un
Du coton à la soie avec toi je suis bien
Je veux ressentir notre amour intensément
Pour libérer notre désir explosivement !
LilyRose

" DU LEVANT AU ZÉNITH DU COUCHANT "

Mardi 10 février 2015

Du levant au zénith du couchant

 

A l'Aurore de nos amours

 

Nos âmes papillonnent et rayonnent.

 

Au zénith de nos amours

Nous atteignons des cimes,

Dont nul, ne peut revenir indemne.

 

Au couchant de nos amours

Nous savourons nos unions.

 

Aux lueurs,

De nos prochaines rencontres,

Dans les jardins secrets du désir.

 

 

 

 

Nourédine ZAHRI

auteur de FEMME AUX CHEVEUX DANS LE VENT

copyright 2009

 

AIMER ET ETRE AIME

Mardi 10 février 2015

AIMER ET ÊTRE AIME,

 

 

C’est dans ce livre ou s’endort chaque soir mes pensées, que les réalités s’enfuient pour faire place à celles des rêves, c’est aussi dans ces rêves que j’apprends à surmonter la souffrance d’aimer, sans l’être vraiment, lorsque je suis éveillé.....

Et pourtant, “ Aimer..... ! Quel joli verbe qui prend toute sa puissance, lorsqu’il se dit et s’échange les yeux dans les yeux...., ce joli mot qui se conjugue à tous les temps, pour vous faire connaître vos premiers frissons, et vos premiers serments.....

 

Alors oui ! Aimer, être aimé, se faire aimer....., cela grandit et donne confiance en la vie, en l’associant à celui du mot “ Amour “, il devient sublime....... Aimer c'est être vrai, c’est voir l'autre avec le regard de l'amour tel qu'il est, tel qu’on le ressent, et tel qu’on le reçoit ........

Aimer et être aimé, ce joli verbe romantique qui donne l’espoir, et qui permet que s’ouvre la porte de l’éternité en déchaînant la passion ... C’est en aimant que les étoiles brillent dans vos yeux, en vous donnant de la tendresse plein le coeur, pour que vous en savouriez sa douceur......

Alors OUI, j’aime aimer et être aimé......

 

 

Jacques TANVIER

Delphine Lecastel

Mardi 10 février 2015

C'est en train de se mettre en place. 
Il n'est pas toujours facile de faire comprendre à son inconscient que le paradis et l'enfer sont en nous et qu'une fois que nous avons compris qu'ils sont tout simplement le reflet de notre vie qui est parallement belle, pleine de joies et souffrance, pleine de blessures, nous pouvons continuer d'avancer de la manière souhaitée.

MARGUERITE YOURCENAR

Mardi 10 février 2015

Et puisque tes lentes cadences
Rythment le pouls des soirs d'été,
Fais-nous croire que les cieux dansent
Parce qu'un aveugle a chanté.

Marguerite Yourcenar

LE SOLEIL EN FEVRIER

Dimanche 08 février 2015

Un soleil tout neuf caresse les murs de ma chambre,

Et mon lit tout doucement se colore d'ambre,

Ma place encore chaude dans laquelle il se glisse,

L'attend, comme moi j'attends ce doux supplice.

 

Ensemble, on écoute le vent jouer avec les branches,

Un long murmure éthéré si léger qui déhanche

Les feuilles persistantes, envieuses de ce pâle soleil,

Qui en février s'émerveillent de ne pas être au ciel....

 

Ce matin prolifère cette chanson doucereuse,

De ma fenêtre résonnent des sonorités piailleuses,

Ces chants d'oiseaux éternellement printaniers,    

Et ce baume musical panse tellement mes plaies.

 

Le bonheur quelques fois vient caresser la vie,

Aujourd'hui en ouvrant les volets, tout me fait envie,

Et quand l'onde du temps répond à mon désir,

Il me faut la déguster et surtout la saisir.

 

J'apprécie à merveille cette onction matinale ,

Qui vivifie mon esprit par sa forme estivale,

Et ma plume tremble du fol désir d'émouvoir

Dans le fond argenté de l'encrier qui fait miroir.

 

Est-ce pour cette raison que je redresse mes mots?

Pour leurs donner l'illusion d'exister de nouveau,

Moi qui ne sait rien écrire de beau autrement,    

Que par le trait appuyé de ma plume en balbutiant.

 

En brodant d'azur l'étoffe de ce poème,

L'encre lui donne le feu d'un cristal de bohème,

Je couds ensuite un rayon de soleil à son ourlet,

Ce long fil d'or qui m'illumine de mille reflets.

 

 

 

Timilo

L'AMOUR A L'OEUVRE

Samedi 14 février 2015

Nous ne sommes qu'au début du tableau
mais nous possédons la bonne palette
pour faire plus que des barbots
sur cette foutue planète

Laisse-moi te dire un secret
mais ne t’en sert pas contre moi
je suis vulnérable tu sais
je cultive mon effroi
récolte mes sens
et ce même si parfois
je me fais perdre le nord
devant ce mur, cette paroi
qui est la vie où je dors
sans toi à mes côtés
ma pierre angulaire
mon nord magnétique
toi mon univers
toi ma magnifique
tu es la toile que je peins
d'un avenir féerique
un arc-en-ciel du destin
où l'amour est magique
où le bonheur est le festin
s'en goinfrant tout les jours 
une oeuvre sans fin
à se nourrir au puit de l'amour
comme deux âmes en une
un infini compléter
comme un soleil nocturne
tu es venue éclairer
mon amour de fortune
que tu as entendu mandier
merci mon amour d'être qui tu es
d'accepter qui je suis
tu es la réponse de mes souhaits
l'essence d'un sens à ma vie
l'art de nous deux sera abstrait
de tout vice de jalousie
de tout égo qui surgirait
ces pièges qui detruisent la vie
qui du bohneur nous distrairait
d'assouvir nos besoins
en vivant dans le regret
sans chacun pour des soins
souffrant chacun de son cote en silence
sachant qu'on n’avait pas besoin
d'avoir peur de la romance

nous ne sommes qu'au début du tableau
mais nous possédons la bonne palette
pour faire plus que des barbots
sur cette foutue planète

Christian Towsey
La PLUME Sanschaines
28 mai 2014 t d
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TRANS

Samedi 14 février 2015

TRANS

L'histoire d'un minable
Qui dansa avec le diable
Mais là ca va mieux
Il chante avec les dieux
Il se trouva un ange
Qui lui tendit la main
Son aura devenue orange
Fit changer son destin
Soufflant sur les nuages
Qui cacha son chemin
Il oublia sa rage
D'être simple humain
Tournant la dernière page
Il ferma le bouquin
Déployait son plumage
S'envolant au loin

Christian Towsey
La PLUME Sanschaines
13 fev. 2015 t.d.r.

VOUS M'AVEZ MIS L'EAU A LA BOUCHE

Dimanche 08 février 2015

Vous m'avez mis l'eau à la bouche

Vous m'avez mis l'eau à la bouche
Mon cœur s'emballe, il se couche
Depuis, ma mémoire voyage
Sans cesse, cherchant votre visage
Voulant revoir de belles images
Vous retrouver, ne pas être sage
Espérant que ce n'était pas un mirage
Mon cœur pense à vous
Voit de beaux paysages
Le soleil chaud de votre corps
Le vent doux de votre souffle
Qui sait si bien me faire frissonner
Le nectar de votre bouche
À la fois sucré et parfumé
Ce ciel bleu intense de vos yeux
Ou j'aimerais encore me noyer
Remplir mon cœur de bonheur
Et rendre ce bonheur
Oui, vous m'avez mis l'eau à la bouche
Je crois que vous avez une touche....

CHUT

Dimanche 08 février 2015

Chut

Sage comme une image
Pas pleurer
Pas crier
Coincée 
Dans ton rectangle de papier

Immobile comme une statue
Pas bouger
Pas prier
Frigorifiée
Dans ta niche blafarde

Fermée comme un bivalve
Pas s'ouvrir
Pas sourire
Endurcie
Dans ta coque parfaite

Sage statue coquillage
Reste là où le destin t'a oubliée 
Bouche cousue
Paralysée 
Qu'importe!

Pas déranger ...

Un long sanglot fit vibrer l'espace
On ne sut jamais d'où il venait

VINGT ANS APRES

Samedi 07 février 2015

Vingt ans après 

 

 

Vingt ans après,

mon cœur est toujours le même

Il t’aime avec la même intensité comme le premier jour 

La geôle où tu as emprisonné mon cœur et mon âme...

Est depuis vingt ans brûlante sans ton amour

Comme à vingt ans

J’aime de nouveau comme à vingt ans

Une fille belle, jeune et gentille

L’amour qui a disparu

il y’a longtemps

Est revenu aujourd’hui pour perturber ma vie...

 

 

(Extraits de poèmes « Recueil : Larves de vers ».AbdelMalek Dairi.Publibook

 

SOIF DE VIE

Samedi 07 février 2015

Soif de vie

Il faudrait tout reconstruire
Avec la délicatesse d'un peintre
Redresser les corps fourbus
Délier les nœuds de l'âme

Il faudrait rosir les hématomes 
Passer un doigt guérisseur 
Sur les taches grenues
Et les cous engoncés

Comment reprendre élan ?
Comment guérir de soi ?
Comment assourdir le sang
Qui s'affole au fond des veines?

L'aube est infime, il faut se dépêcher !
Courir tant qu'il est temps
Pour saisir encore , effleurer,
Ce ciel de traine qui se délite ...

Qui le peut? Qui le veut?
Le temps se courbe vers la terre 
Les fosses paraissent si prêtes 
Qu'on est tenté de s'y coucher

Il,faudrait faire le guet , saisir des mains,
Taper des pieds,
Et s'élancer pour une danse encore
Pour un éclat de rire
Encore, encore

Qui le peut? Qui le veut?
Ne pas prononcer les mots
Surtout ne rien laisser passer
De ces renoncements lâches et faciles

Je serai là encore demain
Et demain, et demain
A relancer la roue , à repeindre de couleurs aiguës 
L'indélébile soif de vie
Qui gigote en moi.

 

 

Francine Collard

AVEC TOI

Samedi 07 février 2015

AVEC TOI

Depuis que le temps tue mon temps,
Je ne me sens plus vivant.
Mon âme erre, dans tous les coins de la terre,
De jour comme de nuit,
Point de repères
Et rien n'est plus comme avant.
Pour fuir ma mort,
Je fuis ma nuit,
Je réveille mon corps
Qui dort encore.
Et à chaque fois
Que mon cœur bat,
Je me retrouve là,
Debout, sans toi,
Perdu dans le néant.
Mais, je survivrai,
Pour toi,
Je toucherai, du bout de mes doigts,
L'infini horizon.
Et j'ouvrirai, dans la mer, la voie
Qui portera mon corps loin,
Aussi loin que mon cœur le sera.
Pour toi,
Je tuerai le temps
Et je vivrai, le restant de ma vie,
Avec toi, dans cette belle prison.

Younes ZEMNI.

SOUS LE REGARD DES MUSES

Samedi 07 février 2015

Tant de détours pour aller à demain

Tout mon amour, pour vous je l’ai donné
Et tous nos toujours longtemps ont duré
Dans mon cœur lourd je sens venir la fin
Notre séjour se transforme en destin
Pas de retour sans ta main dans ma main
Tant de détours pour aller à demain

Toute ma jeunesse s’est passée à t’aimer
Dans ta tendresse j’ai vraiment existé
La forteresse que nos cœurs ont crée
Même sans sagesse elle nous a protégés
Bien qu’apparaissent quelques failles avérées
Notre vieillesse par l’amour est bercée

Tout en douceur, se décomptent les ans
Dans le bonheur, passe, passe le temps
Tant de ferveur, et puis nos quatre enfants
Notre demeure est un remède au temps
Tant que nos cœurs sont des soleils ardents
C’est le meilleur qui toujours nous attend

Régina Augusto Châteauroux.
Tous droits @ réservés.

RUPTURE ET RECONCILIATION

Jeudi 05 février 2015

Je m’enflamme de passion pour mon épouse, 
Après un séjour idyllique à Tébessa,
J’ai voulu lui consacrer mon amour romantique, 
Mais la désillusion fût prompte,
Je tombe gravement malade 
Et c’est mon épouse et mon fils 
Qui me soignent de tout leur dévouement.
Mon épouse symbolise la paisible sagesse 
Et l’harmonieuse pureté de ma pensée,
Avec le goût de la beauté éternelle 
Elle prend une nouvelle dimension.
Mes premières années de mariage étaient une suite
De réconciliation et de ruptures orageuses 
Dues à ma nervosité excitée par ma maladie,
Et la perte de mon père semble avoir joué un grand rôle ;
Cette inquiétude de mon âme tourmentée apparaît dans « Reviens », « Confidences ».
Dans ma vie je n’ai connu que des amertumes :
Charmes pleins de secrets me faisant vivre de mes douleurs,
Journées ennuyeuses, camarades décevants, ambitions brisées. 
Je rêve de gloire sans oublier la littérature à laquelle
Je consacre tout mon temps, aidé par le calme et la beauté de la nature 
Qui favorisent à merveille mon inspiration,
Je me laisse tenter par la poésie 
Qui suscite les passions de mon entourage. 
Mon goût pour la solitude redoubla, je dormais peu,
J’étais distrait, triste et ardent,
Mes jours s’écoulaient d’une manière bizarre et insensée 
Et pourtant ils étaient délicieux.
Khenchela, 05 Février 2015 
Copyright.@mohamed b
ouharket

HALLUCINATION D'UNE SALOPETTE

Jeudi 05 février 2015

"Ce long tunnel tu le connais, ce long tunnel où tu te forces à marcher dans le noir des ténèbres creuses. Parfois tu aperçois une lumière au loin et l'espoir renaît, jusqu'à ce que tu arrives au énième spot lumineux que tu as encore pris pour la sortie. Le mirage. Non, non, ce long tunnel t'enfonce au plus profond de la terre, il n'y aura pas de soleil au bout, ni même de ciel mais toi tu continues, tu espères encore en ces leurres, puis, profondément déçue, tu pleures longtemps dans le froid, épuisée, et seule. Qui te force à te relever ? Pourquoi perds-tu tous tes combats contre les fantômes de la mort ? Condamnée, elles t'ont condamnée à vivre, les puissances célestes, au-dessus sûrement du long tunnel, au-dessus des océans, des vastes plages, des paysages enneigés, des montagnes avec leurs sapins, au-dessus, au-dessus tu te souviens, au-dessus il y a le monde avec des gens, des vies, des fleurs au printemps, de la neige l'hiver, tu te souviens du silence quand elle tombe en voltigeant lentement.
Vaguement tu crois te rappeler que tu savais aimer très fort, t'attacher, compter sur quelqu'un, que tu donnais facilement ta confiance à tout va, et puis, et puis petit à petit tu es devenue toute pâle, toute raide, et ton cœur s'est éteint, ton sang glacé s'est figé dans tes veines, mais tu n'es pas morte, ça aurait été trop facile, non ils t'ont tous conseillé de prendre le long tunnel, pour se débarrasser de toi peut-être, tu étais lourde à la fin, plus personne n'avait envie de te porter, ils t'ont jetée dans un gouffre où tu t'es engouffrée et t'ont oubliée, abandonnée, d'autres chats à fouetter. Vas-y chiale, ça te fera pas crever plus vite, l'enfer c'était pas les autres, l'enfer c'est toi espèce de monstre, tu es l'incarnation de toute la terreur, de toute la tristesse, l'ennui, de tout le néant de l'univers, de tout le mal, le laid, le sale, le méchant, le lâche, l'égoïste, l'enfer c'est toi, ça l'a toujours été, tu t'en doutais, tu as cru que tu pourrais y changer quelque chose, mais il n'y a rien à faire. Tu te hais, je te hais, de toute ma rage et du plus profond de mon mépris, dehors au loin le murmure incandescent des milliards d'humains qui bruie te torture l'esprit. Les cris de joie, les cris de colère. Et il en sera à jamais ainsi."

COMEDIA DELL'ARTE

Jeudi 05 février 2015

Petits enfants du paradis, baladins, enfants de la balle,

Qui serpentez les routes, clowns jongleurs, 

Arlequin, Pierrot et Colombine,

Vous qui venez de loin, dansez sur nous,

Allez décrocher la lune, faites de petits pas,

Tourne le manège autour de vous, de moi,

Faites une ronde, derrière la dance, il ya une souffrance,

Mais il y a aussi de l’espérance, 

Saltimbanques et acrobates du théâtre des funambules, 

Des mimes, acteurs et pantomimes de la commedia Dell’ Arte,

L’ombre de jacques Prévert tourne avec vous, vous êtes ses enfants,

Les petits enfants du paradis !

P. CLEON

LES POEMES DE BADAR

Jeudi 05 février 2015

J'ai croisé l'indifférence,
L'horrible dame brûlante,
La mère de la méfiance,
Amie des âmes sanglantes.
.
C'est la maîtresse du désert,
La grande muette du cœur
Adulée par la misère.
Elle ne voit que le malheur.
.
Nous tuant à petits coups,
L'amour est assassiné.
La haine est au rendez vous,
Quelle triste destinée ! 
.
C'est le mépris qui prend vie.
L'indifférence est un crime .
Tuons cette maladie,
À jamais dans les abîmes .
.
Altruisme mon ami ! 
Fais de moi un guerrier heureux,
Un fier soldat de la vie,
Courageux et valeureux.
.
Tous droits réservés © BADAR. — ...........
.

JE ME SUIS PERDUE

Jeudi 05 février 2015

Je me suis perdu
Pour une catin
Pour un minable dû
Jusqu’au p’tit matin

J’hurle à ta porte
Comme un con
Que l’ diable t’emporte
Tu me réponds

Sa bouche pleine
Appelait mes baisers
En perdre haleine
Dans elle soulagé

J’hurle à ta porte
Comme un con
Que l’ diable t’emporte
Tu me réponds

 

 

ARIEL BOUCHER

AUTOPORTRAIT

Jeudi 05 février 2015

Auto portrait

 

Je me regarde et je suis l’autre, cet autre qui marche devant moi ou parfois à côté, petit, méchant, rabougri, coincé, ayant idées sur tout, ronronnant devant les imbéciles, écrasant les petits sans remord ni conscience, ne portant attention qu’aux soi-disant monarques détenteurs de pouvoirs, courant et minaudant devant des personnages qui n’ont que pour seul fait d’être un tant soit peu connus , eux même s’agitant sur leur barreau d’échelle, s’allongeant, s’étirant pour gravir l’échelon qui les fera paraitre un peu plus importants.
Mais vient le jour fatal où je glisse, où je me perds de vue et se faisant je perds l’objectif qui était mien. Je cherche à droite, à gauche, dessous les escabeaux, mais ceux-ci sont déjà occupés par plus malin que moi.
Alors je prends le temps de regarder le monde, je suis seul, j’ai perdu mon alter. Que me reste-t-il donc de tant de courbatures infligées à saluer ceux-ci, à saluer ceux-là ? À quémander des grâces contre plus de bassesses, à m’approprier les biens acquis par d’autres, croquant à belles dents ce qui n’étaient que vide et vanités.

 

Je m’approche un peu plus du miroir, encore un pas, et me voilà de l’autre côté.
Je vois mieux, j’ajuste ma vision et tel qui paraissait tenir richesses et talents me paraît ridicule dans son agitation.
L’échelle de Jacob est peuplée d’imbéciles grimpant toujours plus haut, évinçant les petits, ceux qui pour les narguer gardent les mains aux poches, tout heureux de n’avoir qu’un sourire à donner.
Je n’ai plus jamais retraversé le miroir et comme Alice, je peux, sans autre souci me promener dans un jardin doré, courant sans laisser traces de mes pas sur la vie. C’est ainsi que cela doit être dans notre humanité, donner sans recevoir ni blesser notre frère.

Elisabeth Blanchard Maître es Jeux et Mainteneur de la Compagnie Littéraire du Genêt d'Or.

LE BATEAU EN PAPIER

Jeudi 05 février 2015

Le bateau en papier

 

La page blanche s'ennuie,
S'essaie au coloriage
Comment colorer la vie
Comment maquiller les yeux cernés
De vide?

 

Ni ramage, ni plumage
La page blanche de l'ennui 
Est délavée .
Nulle empreinte ne veut s'y loger

Le temps ne s'écoule pas
Les heures s'isolent pour flétrir
Les minutes s'obscurcissent
Dans une transparence sale

Les pages grises s'accumulent
Dans un silence cotonneux
Où rien n'arrive et rien ne passe
Le vin est fade et l'eau amère

Les pages noires se contractent
En un poème hasardeux
Juste pour voir à quoi ressemble
Une fausse mort , un oubli fastidieux

Il suffirait de presque rien
Pour déchirer cette matrice
Une vraie mort plutôt qu'une fausse vie
Mais l'ennui seul s'attarde

L'ennui rampe paresseusement
L'espace, les objets atones,
S'empoussièrent d'inutiles fétus ,
La vie doit bien bouger ailleurs?

Alors,

J'ai plié cette page blanche
Qui se veut pas se colorier
Sans réfléchir, sous mes doigts ,un bateau est né, 
Origami involontaire,

Quelque chose enfin se façonne 
L'espoir d'un voyage , l'attente d'un départ ,
La tasse de thé se renverse
Le bateau flotte dans la mare

L'ennui soudain s'est noyé

L'ANDALOUSE D'ALFRED DE MUSSET

Mercredi 04 février 2015

Ô combien l’andalouse et ce poème sont magnifiques….

A 19 ans, Alfred de Musset, écrit son premier recueil poétique, « Contes d’Espagne et d’Italie » qui révèle son talent brillant. Jeune romantique prometteur, Musset, exprime sa fougue passionnelle dans ce poème qui, mis en musique, connaîtra un vif succès.

 

 

L’andalouse

Avez-vous vu, dans Barcelone,
Une Andalouse au sein bruni ?
Pâle comme un beau soir d’automne !
C’est ma maîtresse, ma lionne !
La marquesa d’Amaëgui !

 

J’ai fait bien des chansons pour elle,
Je me suis battu bien souvent.
Bien souvent j’ai fait sentinelle,
Pour voir le coin de sa prunelle,
Quand son rideau tremblait au vent.

Elle est à moi, moi seul au monde.
Ses grands sourcils noirs sont à moi,
Son corps souple et sa jambe ronde,
Sa chevelure qui l’inonde,
Plus longue qu’un manteau de roi !

C’est à moi son beau col qui penche
Quand elle dort dans son boudoir,
Et sa basquina sur sa hanche,
Son bras dans sa mitaine blanche,
Son pied dans son brodequin noir !

Vrai Dieu ! Lorsque son œil pétille
Sous la frange de ses réseaux,
Rien que pour toucher sa mantille,
De par tous les saints de Castille,
On se ferait rompre les os.

Qu’elle est superbe en son désordre,
Quand elle tombe, les seins nus,
Qu’on la voit, béante, se tordre
Dans un baiser de rage, et mordre
En criant des mots inconnus !

Et qu’elle est folle dans sa joie,
Lorsqu’elle chante le matin,
Lorsqu’en tirant son bas de soie,
Elle fait, sur son flanc qui ploie,
Craquer son corset de satin !

Allons, mon page, en embuscades !
Allons ! la belle nuit d’été !
Je veux ce soir des sérénades
À faire damner les alcades
De Tolose au Guadalété

 

 

Alfred de Musset

LE PETIT PONT

Mercredi 04 février 2015

On te dit petit et aussi Romain, mais quel âge faut-il te donner?

Toi le vieux pont qui souffre d'être à ce point abandonné,

Même si quelques pierres de maçonnerie descellées t'ont délaissé,

Et qu'une plus grosse dans le ruisseau à tenter de se noyer.

 

Cela fait bien des années, qu'aucun véhicule motorisé,

N'a roulé sur ton tablier maintenant tout enherbé,

Pas une bicyclette, ni un petit vélo, juste quelques badauds,

Viennent faire des ricochets ou des ronds dans l'eau.

 

Même si ton coeur est de pierre, sans jamais les trahir,

Tu as reçu les confidences des amoureux qui venaient s'unir
Tu les as entendu pleurer de joie et certains jours sangloter,

Combien d'histoires dans tes pierres as-tu enregistrées

 

Ton arche n'est point brisée, juste avachie par les années,

Et des milles coeurs remplis de noms qui y sont gravés,

Même le ruisseau quand il ose déborder, le soleil et la pluie,

N'ont pas pu effacer ces hiéroglyphes destinées à Éros, leur ami.

 

Sur la rive gauche, un lierre essaie de couvrir ces graffitis, en vain,

Sur la droite un deuxième tente de le rejoindre mais jamais ne l'atteint,    

S'agrippant aux interstices, en recouvrant tes pierres disjointes,

Ils unissent leurs destins au tien en n'ayant aucune crainte.

 

 

TIMILO

 

LA PETITE MICHELE

Mercredi 04 février 2015

§ La petite Michèle §

 

Réveillons nos sensations
On nous prend pour des cons
Car chaque fois le remède est plus fort que le mal
N’écoutons plus les chacals
Ils finiront dans les flammes
Restons dans le Vrai
L’Amour et la paix
Car ils n’auront jamais
Ce qu’ils croient gagner
L’éternité
Nous allons évincer
Ceux qui veulent nous exterminer
Nous allons avancer
En Aimant pour de Vrai
Car ils ont bafoué
Tout ce que Dieu a crée
Et ils vont succomber
Ils seront châtiés.

La petite Michèle.

 

 

MARION MEROTTE

Notre Particulier Amour

Mardi 03 février 2015

Quelques poèmes d'adolescente, quelques poèmes d'adulte, quelques poémes 

 

S'arrêter

Pour vraiment se reposer

Il faut s’arrêter

Pour tous, ça peut être l’évidence

Mais je pense, je pense

Pour les suractivés

Pour vraiment se reposer

Il faut s’arrêter

D’avancer,

de marcher

Appuyer sur le bouton pause

Et si j’ose

C’est bon,

là c’est bon !

 

 

Tous droits réservés à Edilivre et Marie-line Bonnevalle

Automne

Mardi 03 février 2015

Extrait de" notre particulier amour"

 

Automne

Voici venir l’automne

Pas si monotone

Il va nous ouvrir sa panoplie de couleurs Est-ce que mon cœur S’ouvrira à ton cœur ?

Tous droits réservés à Edilivre et Marie-line Bonnevalle Petit extrait de "Notre particulier amour"

J’ai vraiment aimé

Tu ne peux plus parler Encore moins rigoler Trop fatiguée Tu ne peux plus avancer Collent tes pieds Va t’en te reposer ! Quand tu as trop pleuré Tu ne peux même plus t’écouter Prends ton oreiller Va t’en sommeiller ! S’il venait un jour Où je ne pourrais plus me réveiller Sache mon amour Que j’ai vraiment aimé !!!

Tous droits réservés à Marie-line Bonnevalle et les Editions Edilivre Unautre extrait de "Notre particulier amour "

 

QUESTION

La question, je me la poserai toujours. Mes poèmes suffisent-ils pour parler d’amour ?

C’est quand je suis loin des personnes Que mon cœur raisonne.

Et me rends compte

Qu’en fin de compte

Combien je les aime

Ceux que j’aime.

 

 

Tous droits réservés à Marie-line Bonnevalle et Edilivre

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